
On pensait impossible de faire pire que les Césars, pire que le monde d’avant. Et pourtant, voici un nouveau gouvernement qui part en guerre contre la société, qui se rend aveugle aux revendications croissantes de justice sociale, d’écologie, ou de féminisme.
Et s’agissant des femmes, la claque est violente :
Un homme accusé de viol promu à l’Intérieur.
Un homme aux relents masculinistes et de culture du viol, qui estime que #MeToo fait partie des sujets qui “hystérisent” le débat public, nommé à la Justice, éjectant au passage une femme.
A l’Égalité entre les femmes et les hommes, voici une femme qui ne veut “surtout pas que les hommes se sentent gênés, car ils auraient le sentiment qu’il n’y en a que pour les femmes”.
Deux femmes, Marlène Schiappa et Roxana Maracineanu, désormais chacune sous tutelle d’un homme.
Une femme noire remplacée par un homme blanc.
Une femme à l’écologie, mais reléguée en numéro 3 et sans être ministre d’Etat – un honneur que n’auront eu que les précédents hommes à ce poste.
Et rappelons qu’aucune femme en France ne serait assez compétente pour être Première Ministre.
Ce qui s’était passé aux Césars 2020 était grave, très grave. Mais voilà pire : les Césars ne peuvent pas faire de loi ou influencer la police contre les femmes victimes de violences. Ce gouvernement, qui fait la pluie et le beau temps dans ce pays, qui dicte les lois, qui dirige des millions d’agents, est contre nous, contre les femmes. Comme il est contre les classes populaires, sourd aux revendications sociales, et insensible à toute question de diversité.
Nous nous céderons pas. Nous nous opposerons. Nous lutterons.